Chaque jour au Canada, l’un des pays les plus riches du monde, 4,4 millions de personnes ont de la difficulté à se procurer de la bonne nourriture pour combler leurs propres besoins alimentaires et ceux de leur famille. Avant la COVID-19, l’insécurité alimentaire — qui est définie comme un accès inadéquat ou précaire à la nourriture en raison de contraintes financières — affectait déjà près de quatre millions et demi de Canadien-ne-s, la plupart de ceux-ci comptant parmi les personnes les plus vulnérables de notre société. Or, au cours des deux premiers mois de la pandémie, ce nombre a augmenté de 39 %, faisant en sorte qu’une personne sur sept au pays est affectée par ce problème. Les enfants, les Autochtones, les personnes racisées et celles nouvellement arrivées au pays, les chefs de famille monoparentale, et les membres des communautés nordiques sont frappés de manière disproportionnée par l’insécurité alimentaire. Or, ce problème a des répercussions sur la santé physique et mentale, et peut causer de nombreux autres problèmes tels que l’isolement social.